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Arrêt d’horloge...

Arrêt d’horloge et de temps. Une fluctuation imperceptible du vide très haut vers le firmament provoque la métamorphose annoncée d’un cercle de feu en croissant luminescent. Les vagues s’épanchent en vastes gonflements, parfois éclatent en papillons de nuit. Au large, un château de verre, mystérieux, attend. Je n’habite pas les étoiles, ni ces forêts de pins. Je ne suis pas dans ces empreintes sur le sable et pourtant il me semble être déjà passé par ici. L’écume blanche est comme un long chemin qui s’étend des deux côtés de l’horizon. Ma solitude est comme un phare éteint. Je suis impatient de quelque chose, comme du jaillissement soudain d’une supernova, peut-être même de l’ouverture d’une porte dans la nuit et aussi, sûrement de la disparition de tout. Ma montre arrêtée n’indique pas les cinq heures.

 

© Daniel Brochard. Poème publié dans Comme en poésie, n°11, septembre 2002.

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